Lecture : "Sans Âme" et "Sans Forme" de Gail Carriger
Ces deux titres - peu évocateurs diront certains - sont les deux premiers tomes d'une récente série "Le protectorat de l'Ombrelle".
Et la couverture nous met immédiatement dans l'ambiance de ce petit bijoux d'humour et d'inventions : Une jeune femme en tenue XIXe sur fond de Londres, et une accroche des plus parlantes "Une histoire de vampires, de loups-garous et d'ombrelles" !
Trois mots et un évident décalage, à l'image des romans de cette américaine aux airs tout ce qu'il y a de britannique. Le Protectorat est une série fantastique (elle fait intervenir la panoplie classique du genre, vampire, garous et fantômes) qui place son action dans un Londres XIXe siècle où le BUR (Bureau de réglementation des non-naturels) assure la sécurité des concitoyens au nom de Sa Majesté. Ajoutez une petite pincée d'inventions et de gadget dans le pur esprit steampunk, un humour grinçant typiquement britannique, et une héroïne des plus singulières, pour obtenir un mélange qui fonctionne comme une mécanique parfaitement huilée.
Résumé du tome 1 :
Alexia Tarabotti, vieille fille de 25 ans (sic) ayant hérité le nez et le teint mat de son père italien (et sans doute son caractère), porte plus d'intérêt à la science qu'aux mondanités. Se réfugiant dans le calme d'une bibliothèque pour échapper à la réception où sa mama l'a amenée, elle se fait soudain attaquer par un vampire des plus malpolis, et l'empale malencontreusement sur la pointe de son ombrelle. Lord Conal Maccon - loup-garou et écossais - responsable du BUR, enquête sur l'accident. Entre de mystérieuses disparitions d'êtres surnaturels, et le caractère flamboyant de miss Tarabotti, mêlée malgré elle à un inquiétant complot, Il aura fort à faire pour démêler le fin mot de l'histoire...